Mort d'un journaliste à Sarreguemines -article RL 14.06.2017

Mort d’un journaliste : une enquête à Sarreguemines

La Mosellane Geneviève Bobior-Wonner vient de publier "Les fourmis d’Argentine" : un roman policier dont l’action se déroule à Sarreguemines. Elle explique pourquoi son choix s’est porté sur la cité faïencière.

Geneviève Bobior-Wonner présente Les fourmis d’Argentine dont l’intrigue se passe à Sarreguemines. Elle est déjà l’auteure de nombreux autres livres. Photo RL

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Elle aime la Moselle, ses paysages, ses traditions et surtout, ses habitants. L’auteure Geneviève Bobior-Wonner vient de publier un roman policier dont l’intrigue se joue majoritairement à Sarreguemines. Un journaliste de l’agence locale (tiens, tiens…) est retrouvé noyé à l’étang de Mittersheim. Accident, suicide, meurtre ? L’enquête est menée par Julien, jeune commissaire, et Aurélie, qui se prépare à entrer dans la gendarmerie. Une relation qui va évoluer au fil des pages.

Petite ville romantique

Une brasserie près de la gare, un restaurant en bord de Sarre, le jardin des Faïenciers, les lecteurs y retrouveront de nombreux points de repères. « C’est une petite ville romantique », explique Geneviève Bobior. L’auteure, qui habite Serémange, ne voulait pas d’une grande ville. « Je voulais aborder pas mal de problèmes de société tout en faisant un roman policier. Montrer que les petites villes aussi, ne sont pas exemptes de faits-divers. J’ai connu Sarreguemines par une amie, c’est comme ça que je l’ai choisie. »

Bien sûr, pour écrire "Les fourmis d’Argentine" , l’auteure a fait quelques recherches. Elle est retournée au cœur de la cité faïencière et s’est beaucoup documentée. « Dans chacun de mes livres, je m’inspire de la réalité. Ce ne sont que des choses vécues, issues de témoignages ou de mes recherches. Tout est de l’observation. Je pense qu’un auteur doit être le photographe de son époque », ajoute la retraitée de l’enseignement.

Le quotidien, pas toujours rose, des habitants de notre région est dépeint. Dans ce roman policier, l’écrivaine aborde notamment la crise, l’immigration, la radicalisation ou encore le chômage avec la fermeture des hauts-fourneaux d’Arcelor-Mittal à Hayange. « J’avais envie de dire ce que j’avais sur le cœur », confie Geneviève Bobior. La suite du roman " L’homme qui n’aimait pas les…" explore quant à lui les terres de Meuse. Destination : un petit hameau, « Je l’aime beaucoup car j’y parle de la Lorraine profonde. »

Une passion pour la faune et la flore

L’auteure n’en est pas à son coup d’essai. Elle a déjà publié de nombreux ouvrages. Le premier, paru aux éditions Serpenoise, " Au temps de l’encre violette " plonge les lecteurs dans la Lorraine d’après guerre. Les suivants, des albums jeunesse, font découvrir la civilisation égyptienne où encore la Nouvelle Calédonie où vit l’un de ses fils.

Ses autres passions, la faune et la flore, y sont beaucoup présentes. Tout comme dans " Ces animaux qui nous ont tant donné et appris " où l’auteure tente de sensibiliser ces concitoyens au bien-être animal. Son prochain livre sera quant à lui publié cet été. " Sauvée par les lémuriens " racontera l’histoire d’une petite malgache et sera destinée à un lectorat d’adolescents.

« J’étais professeure de français et d’histoire-géographie. Cela explique pourquoi je suis tellement intéressée par l’être humain, mais aussi par la faune et la flore. Quand j’ai été retraitée, j’ai eu envie de continuer à communiquer. » On ne s’en plaindra pas…

"Les fourmis d’Argentine" suivi de "L’homme qui n’aimait pas les… ".

20 €. Disponible à

la librairie Confluence.

Christel ZIMMERMANN.

 



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