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Les fourmis d'Argentine | Pour raisons éditoriales, dans la prochaine réédition, ce double roman sera séparé en 2 volumes distincts " L'homme qui n'aimait pas les..." est réédité (avec correction des coquilles) chez Atramenta.net
Résumé: Roman policier en deux parties distinctes qui ont deux points en commun : la Lorraine où se déroulent principalement les enquêtes et les deux personnages principaux, à savoir un commissaire de police et sa compagne, futur lieutenant de gendarmerie. 'Les fourmis d'Argentine' A quelques jours de Noël, un journaliste est trouvé noyé dans un étang. S'agit-il d'un accident, d'un suicide ou d'un meurtre ? Discrètement aidé par Aurélie Meyer, une étudiante rencontrée au marché de Noël de Metz, Julien Péron, commissaire dans une petite ville de l'Est mosellan, va mener l'enquête. Celle-ci permettra d'entrer de plain pied dans le quotidien de la société française à l'aube du III ème millénaire.
suivi en seconde partie de
"L'homme qui n'aimait pas les..." Pour débuter dans la carrière de lieutenant de gendarmerie, Aurélie a été affectée dans une bourgade de la Meuse. Même le plus petit des hameaux peut réserver des surprises...
Intérêt de l'ouvrage Les amateurs de romans policiers pourront au fil des pages exercer leur perspicacité. Trouveront-ils la solution des énigmes avant les enquêteurs ? Mais c'est surtout une peinture de notre société où se côtoient des gens de profils très différents.
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|  Extraits Les fourmis d'Argentine | Les fourmis d'Argentine " Il fait relativement doux. Pourquoi ne pas aller cogiter au Jardin des Faïenciers ? Après la fermeture de l'usine où, depuis la Révolution Française ouvriers et ouvrières ont fabriqué et peint de la faïence fleurie, les jardins attenants ont été transformés en un lieu de promenade très agréable. Dommage qu'on soit en hiver. Pendant la belle saison, les hortensias, les pivoines arbustives, les glycines, les dahlias, les cosmos et les lis des steppes rivalisaient de couleurs et de senteurs. C'était un endroit enchanteur."
C'est rare un homme qui aime les fleurs et, surtout, qui s'y intéresse. Encore un point que nous avons en commun, ne peut-elle s'empêcher de penser. L'eau qui ruisselle entre les plantes aquatiques et les arbres et arbustes divers égrène une musique très douce. Ce parc est véritablement un havre de paix.
Ils s'assoient sur une murette, à l'abri du vent, le visage tourné vers de timides rayons de soleil qui ont fini par filtrer à travers les nues. Julien a sorti un petit bloc-notes de son veston. " Maintenant au travail ! Ce matin, vous disiez que vous aviez une idée. Laquelle ?
- Vous d'abord.
- D'accord. Tout d'abord, je pense que Pierre n'est pas mort par accident. Il connaît bien, ou plutôt il connaissait, les dangers des abords des étangs et il n'était pas du genre à prendre des risques inconsidérés. C'eût été vraisemblable il y a quelques jours quand il avait gelé et que les rives des plans d'eau avaient commencé à être prises par la glace et que le sol était glissant. Il aurait pu être surpris. Mais, depuis, il y a eu un redoux.
Pour résumer, je ne crois pas à la thèse de l'accident.
- Le suicide alors?
- Mais pourquoi se serait-il suicidé ? Pourquoi ? D'autant que ça aurait été à l'encontre de ses convictions. C'est vrai, comme vous me l'avez dit l'autre jour, qu'on ne connaît jamais vraiment les gens qu'on croyait connaître. A vrai dire, Pierre était davantage une connaissance qu'un ami. Nous nous voyions occasionnellement dans le cadre du travail et parfois au café en buvant une bière ou deux. J'avoue que j'ignorais même qu'il était pied-noir et qu'il formait un jeune stagiaire.
- Il faut quand même envisager cette hypothèse. Quelles auraient pu être les causes d'un éventuel suicide?
- Opérons logiquement. Je vais noter tout ce qui nous vient en tête.
Premièrement, problèmes professionnels.
- C'était un journaliste très intelligent mais un peu en marge, si je puis dire. Il est arrivé ici il y a une dizaine d'années. C'était le plus âgé de l'équipe mais ce n'est pas pour cette raison qu'il était exempté des articles du genre chiens écrasés, accidents ou même interviews de célébrités de passage dans la région.
- Pourquoi alors ?
- Sa spécialité c'étaient les éditoriaux sur les faits de société. Il n'avait pas toujours un discours politiquement correct. Au début d'ailleurs, il s'était fait taper sur les doigts par les hautes instances du journal dont le siège est dans la banlieue de Metz. Mais les lecteurs en redemandaient. Ils aimaient ça. Ça les changeait des articles des autres journalistes qui avaient tendance à aller dans le sens du vent. Enfin un qui osait appeler un chat un chat et n'avait pas peur d'aborder des sujets qui fâchent. Enfin un journaliste, en dehors de ceux qui travaillent pour les journaux satiriques, qui avaient des c....
Oh, excuse-moi, Aurélie, j'ai failli être grossier."
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|  | |  | | Caractéristiques de l'ouvrage en 2 parties
Titre: Les fourmis d'Argentine "L'homme qui n'aimait pas les..."
Format : 14.5 cm x 20.5 cm 388 pages 20 € ISBN : 978-2-36372-049-8 Editions Rroyzz 57970 Yutz
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|  Comment se procurer le livre | Ce livre ne peut plus être commandé - ( épuisé )
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|  Commentaires de lecteurs | J'ai vraiment trouvé dans ce livre la vie dans les campagnes meusiennes. Yolande
J'ai été bluffée. Je n'avais pas trouvé qui étaient les assassins Annie
C'est très difficile de trouver des choses à améliorer quand on a aimé un livre. Et j'ai aimé : ° Son ancrage dans la réalité contemporaine avec ses gros problèmes, notamment les conséquences de la radicalisation d'un certain Islam auprès de jeunes déboussolés, son refus de l'égalité homme-femme, et sa violence envers celles-ci. On effleure aussi le monde de la drogue, les louches transactions internationales, le sort fait aux animaux. ° Les descriptions des lieux : la Lorraine qu'on aime (Metz, Sarreguemines, les étangs), puis Marseille…, les paysages, les plantes, les fleurs, nommées (même quand Julien évoque la Réunion, il sait de quoi il parle). Tout cela donne une assise de « vécu »..... Renée
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